dimanche 11 septembre 2011

Mardi 9 septembre : the bubble

Que s'est-il passé avant-hier pour que je m'emmêle les pinceaux et que j'intervertisse le 9 et le 11 septembre, l'angoisse du 11 septembre ? La note d'aujourd'hui était donc à lire avant-hier, et vice-versa. GR, 11 septembre 2011.

 
Le corps de Rose reste introuvable. Une troupe d’élite de l’armée vient porter main forte aux équipes de recherche.
J’ai appris deux mots. « Se masturber » se dit, outre laasoth bayad (faire à la main, manufacturer) que je connaissais déjà, lehavi bayad, faire venir à la main, amener. J’aime bien le mouvement induit par le verbe lehavi, le côté offrande. Et le verbe litkoa, qui s’utilise dans l’expression litkoa beshofar, sonner du shofar, de la corne de bélier que l’on fait entendre à Rosh-hashana et qui annoncera l’arrivée du Messie, signifie également « enculer ». Merci Moshik.

Le soir, dîner avec Roy dans un restaurant à la mode, qui a servi de décor au film The Bubble.
   Tu as l’air beaucoup mieux à Tel-Aviv que quand tu habitais Paris. Tu sembles épanoui.
   C’est vrai. À Paris, je n’ai jamais été vraiment bien, toujours étranger. Je me sentais beaucoup mieux en Allemagne. Ici, je suis dans ma langue, dans ma culture.
Nous parlons ensuite des homosexuels à Tel-Aviv.
Ce qui me frappe le plus, c’est ce besoin de normalité : les homos de la ville veulent tous fonder une famille, avoir des enfants. Un copain de Paris me disait que pour lui, l’homosexualité se situait du côté des « mauvais garçons » comme on les appelait dans le temps, comme dans un livre de Jean Genet. S’il s’agissait de singer les hétéros, c’était moins drôle.

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