jeudi 18 août 2011

Lundi 18 août 2008 : où le narrateur déménage à nouveau


Anne-Sophie et les enfants sont partis. Durant les derniers jours, j’attendais ce jour car les moments qui précèdent un départ sont toujours désagréables. Je les ai accompagnés à l'aéroport, les ai regardé s'éloigner derrière le portillon du contrôle des passeports, la tignasse frisée de Simon dépassait d'une tête de celle de sa mère. Et à présent qu’ils ne sont plus là, ils me manquent.
J’ai déménagé rue Frishman. Je suis homme de nostalgie. Toute situation nouvelle me fait peur, me renvoie à la précédente et me pousse à la regretter. Le plus difficile : s’adapter à la nouveauté. Sans doute me sentirai-je mieux d’ici quelques jours. Il suffit d’attendre. Et d’écrire. Peut-être.